Septembre 2014 : Nous croyons que nous devons être honnêtes.

Semaine 3

Préparation 

Prévoir le matériel  pour fabriquer une boussole.
Apporter un aimant.
Lire le discours de frère Faust : L'honnêteté, boussole, morale, de la conférence d'octobre 1996.

Énoncer le point de doctrine

Montrer le rébus et aider les enfants à le déchiffrer



Demander aux enfants ce que signifie le mot honnête. Lorsqu'ils auront émis plusieurs idées, leur lire la définition que donne frère Faust : "Etre honnête, c’est plus que ne pas mentir. C’est dire la vérité, s’exprimer et vivre selon la vérité, et aimer la vérité." 

Favoriser la compréhension et favoriser la mise en pratique

Suivre le plan de montage de la boussole ou apporter une boussole ; marcher dans toutes les directions dans la salle de primaire et montrer aux enfants que la boussole indique toujours le nord. Leur expliquer  que tout comme la boussole montre toujours le nord, l'honnêteté est une boussole morale. Nous ne devons pas dévier du " nord  de l'honnêteté".


Reprendre les mots de frère Faust : "Quand on triche dans ses études, on peut dire qu’on se ment à soi-même. Nous faisons des études pour apprendre. Nous nous trompons nous-mêmes quand nous profitons des efforts des autres dans nos études." , et parler des petites choses, qui peuvent paraître insignifiantes et que nous pouvons faire quand nous sommes à l'école (par exemple, demander une réponse à son voisin, copier ....); ces petites choses font dévier la boussole et elles font que la boussole finit par ne plus indiquer le nord.

Montrer maintenant l'aimant et le rapprocher de la boussole; faire constater aux enfants que la boussole n'indique plus le nord. Faites l'analogie avec nos actions "douteuses".

Raconter les différentes histoires de frère Faust. S'arrêter aux endroits indiqués par une étoile *, et demander aux enfants ce qu'ils auraient fait dans cette situation, et en discuter.
Raconter l'histoire du discours de frère Faust : "Une amie a rapporté cette histoire qui est arrivée à son mari pendant ses études de médecine. «Pour entrer dans une école de médecine, il faut beaucoup se battre. Le souci de bien faire et de réussir est écrasant pour les élèves de première année. Mon mari avait étudié avec acharnement et allait passer son premier examen. On attendait que chaque étudiant de l’école médicale se conforme au code d’honneur. Le professeur a distribué le sujet et à quitté la salle. Peu après, des étudiants ont commencé à sortir des antisèches de leurs papiers ou de leur poche. Mon mari se rappelle avoir perdu son calme quand il a compris qu’il est dur de rivaliser avec des tricheurs.  *   A ce moment, un grand étudiant efflanqué s’est levé au fond de la salle et a déclaré: ‹J’ai quitté ma ville et j’ai installé ma femme et nos trois bébés dans un appartement sous les toits; j’ai travaillé très dur pour entrer dans cette école de médecine. J’ai l’intention de dénoncer le premier d’entre vous qui triche, et vous avez intérêt à me prendre au sérieux!› Ils l’ont pris au sérieux. Beaucoup avaient l’air penaud et les antisèches ont commencé à disparaître aussi vite qu’elles étaient apparues. Il a donné le ton pour la classe qui, en fin de compte, a produit le plus grand nombre de diplômés de toute l’histoire de l’école  .»

Le jeune étudiant en médecine efflanqué qui a mis les tricheurs en garde était J. Ballard Washburn. Il est devenu un médecin réputé, et il a reçu plus tard une distinction spéciale de l’Utah Medical Association pour son service remarquable en qualité de docteur en médecine. Il a aussi été Autorité générale, et il est maintenant président du temple de Las Vegas, au Nevada."
Raconter l'extrait de la vie de frère Faust: 
En 1942 qui a été une année cruciale de la Guerre, j’ai été incorporé dans l’Armée de l’air des Etats-Unis. J’ai dû monter la garde pendant toute une froide nuit à Chanute Field en illinois. En faisant la ronde à mon poste, j’ai médité pendant toute la longue et triste nuit. Au matin, j’étais parvenu à quelques conclusions fermes. J’étais fiancé et je savais que je ne pourrais pas faire vivre mon épouse avec la solde d’un deuxième classe. Un ou deux jours plus tard, j’ai présenté ma candidature à l’école des officiers. Peu après, j’ai été convoqué devant le jury. J’avais peu de qualifications, mais j’avais passé deux ans à l’université et terminé une mission pour l’Eglise en Amérique du Sud.

Les questions que m’a posées le jury ont pris un tour étrange. Elles portaient presque toutes sur mes convictions religieuses. «Fumez-vous?» «Buvez-vous de l’alcool?» «Que pensez-vous des autres qui fument ou qui boivent?» Je n’ai eu aucune difficulté à répondre.
«Priez-vous?» «Croyez-vous qu’un officier doive prier?» L’officier qui me posait ces questions était un rude militaire de carrière. Il paraissait ne pas avoir souvent prié. J’ai réfléchi. Est-ce que je le choquerais si j’exprimais ma conviction réelle? J’avais la ferme intention d’être officier de manière à ne pas devoir monter la garde pendant toute la nuit, ni être de corvée de cuisine ou laver les latrines mais surtout pour que ma bien-aimée et moi nous ayons les moyens de nous marier. *

J’ai décidé d’être franc. J’ai reconnu que je priais et que je pensais que les officiers pouvaient chercher à être guidés par Dieu comme des généraux d’une grandeur réelle l’avaient fait. Je leur ai dit que je pensais que les officiers devaient être prêts à diriger leurs hommes dans toutes les activités appropriées si l’occasion s’en présentait, y compris la prière.

On m’a posé d’autres questions plus intéressantes. «En temps de guerre, le code moral ne doit-il pas se relâcher? La tension de la bataille ne justifie-t-elle pas que des hommes fassent ce qu’ils ne feraient pas en situation normale?»

Je me suis rendu compte que c’était peut-être l’occasion de marquer des points et de paraître large d’esprit. J’ai soupçonné que les hommes qui me posaient cette question ne suivaient peut-être pas les principes qu’on m’avait appris. L’idée m’a traversé l’esprit que je pouvais peut-être dire que j’avais mes propres convictions mais que je n’avais pas l’intention de les imposer aux autres. 
Cependant, le visage de beaucoup de personnes à qui j’avais enseigné la loi de chasteté quand j’étais missionnaire m’est venu à l’esprit. Pour finir, je me suis contenté de dire: «Je ne crois pas qu’il y ait deux niveaux de moralité.»

J’ai quitté l’entretien, résigné à l’idée que ces durs officiers n’aimeraient pas les réponses que j’avais données à leurs questions, et qu’ils me noteraient certainement très bas. Quelques jours plus tard, à la publication des résultats, j’ai eu la surprise d’être reçu. Je faisais partie du premier groupe de l’école des officiers! J’ai obtenu mon diplôme et suis devenu lieutenant, j’ai épousé ma fiancée. «Nous avons été heureux et avons eu beaucoup d’enfants».

Cela a été l’un des carrefours décisifs de ma vie. Tout ne s’est pas toujours déroulé ainsi dans ma vie ni comme je le voulais, mais ma foi en a toujours été affermie.

Puis prenez l'exemple du vol : " Il y a différentes façon de voler: entre autres le vol à l’étalage, le vol de voitures, de matériel stéréo, de lecteurs de disques compacts, de jeux vidéos et d’autres articles appartenant à autrui. On peut voler du temps, de l’argent ou des biens à son employeur; voler le gouvernement en utilisant mal l’argent des contribuables ou en faisant de fausses déclarations de revenus; ou emprunter sans intention de rembourser. "

:"Le vol est bien trop répandu dans le monde entier. Beaucoup semblent tenir le raisonnement suivant: «Jusqu’où est-ce que je peux aller sans me faire prendre?» ou «C’est normal de le faire tant que je ne me fais pas prendre!» Il y a différentes façon de voler: entre autres le vol à l’étalage, le vol de voitures, de matériel stéréo, de lecteurs de disques compacts, de jeux vidéos et d’autres articles appartenant à autrui. On peut voler du temps, de l’argent ou des biens à son employeur; voler le gouvernement en utilisant mal l’argent des contribuables ou en faisant de fausses déclarations de revenus; ou emprunter sans intention de rembourser. Personne n’a jamais rien gagné de valeur en volant."

Enfin l'exemple de ce garçon de 14 ans : "Les Jeux olympiques de cet été se sont déroulés à Atlanta, en Géorgie. Beaucoup d’athlètes se sont entraînés pendant une grande partie de leur vie pour y participer. Quelques centièmes de seconde seulement séparaient des médailles d’or, d’argent et de bronze ainsi que la possibilité de faire fortune grâce à des soutiens publicitaires.

On sait que certains athlètes ont triché en prenant des dopant interdits afin d’améliorer provisoirement leurs performances. Que ce soit dans le sport ou dans le jeu de la vie, nous devons réussir honnêtement, par notre propre mérite et non par des subterfuges.

Je voudrais vous parler d’un excellent athlète, un jeune homme d’une très belle personnalité. Il n’est jamais allé aux Jeux Olympiques mais il est aussi noble qu’un champion olympique parce qu’il a été honnête avec lui-même et avec Dieu.
C’est l’entraîneur d’un lycée qui parle. Je cite: «C’était le jour de l’épreuve de grimper à la corde. Nous partons debout et montons jusqu’à un point situé à cinq mètres de haut. [Mon travail est] d’entraîner les garçons et de leur apprendre à parcourir cette distance le plus rapidement possible.

«Le record du lycée est de 2 secondes un dixième. Il est resté imbattu pendant trois ans. Ce record a été battu aujourd’hui…

«Pendant 3 ans, Bobby Polacio, qui a 14 ans et demi, s’est entraîné et a travaillé animé par son rêve de battre ce record.

«Au premier de ses trois essais, Bobby a grimpé la corde en 2 secondes, un dixième, égalant le record. A son deuxième essai, le chronomètre s’est arrêté à 2,00 secondes pile: nouveau record! Mais tandis qu’il descendait et quand tout le monde se groupait pour contrôler le temps, j’ai su que je devais poser une question à Bobby. Je n’étais pas tout-à-fait sûr que la marque des 5 mètres avait été touchée. S’il l’avait manquée, c’était de si peu, pas plus d’une fraction de pouce, que seul Bobby pouvait le savoir.

«Tandis qu’il s’approchait de moi, impénétrable, je lui ai demandé: ‹Bobby, as-tu touché?›  
S’il répondait ‹oui’, le record dont il rêvait depuis qu’il était tout jeune et pour lequel il avait travaillé presque tous les jours lui appartiendrait et il savait que je lui ferais confiance. Alors que la classe était déjà en train de l’acclamer pour sa performance, le jeune homme mince à la peau basanée a fait non de la tête. A son geste simple, j’ai été témoin d’un moment de noblesse…

«… La gorge serrée, j’ai eu du mal à dire à la classe: ‹Ce garçon n’a pas battu le record de grimper à la corde. Non, il détient un record bien supérieur que nous devons nous efforcer d’atteindre. Il a dit la vérité.’

«Je me suis tourné vers Bobby et j’ai dit: ‹Bobby, je suis fier de toi. Tu détiens un record que beaucoup d’athlètes n’atteignent jamais. Maintenant, pour ton dernier essai, je veux que tu sautes quelques centimètres plus haut au départ…

«Quand les autres ont eu fini leur tour suivant et que Bobby s’est approché pour son essai, un silence étrange a empli le gymnase. Les cinquante garçons et l’entraîneur sont restés le souffle coupé en regardant Bobby Polacio grimper la corde en 1,9 secondes! Record de l’école, record de la ville et peut-être pas loin du record national pour un lycéen.

«Quand la cloche a sonné, en m’éloignant, j’ai pensé; ‹Bobby, à 14 ans, tu es un homme meilleur que moi. Merci d’avoir atteint ce sommet aujourd’hui.  ›»
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